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Cabaret Sauvage - 30 novembre 2001

Spectatrice enthousiaste de la première soirée de Casa do Sambatuc au Divan du Monde le 1er Juillet 2001, je ne veux pour rien au monde manquer cette deuxième rencontre du 30 Novembre au Cabaret Sauvage. Visiblement je ne suis pas la seule ; dès mon arrivée il m'est difficile de me frayer un passage jusqu'à la scène car la salle est pleine à craquer : 700 à 800 personnes sont déjà là et attendent avec impatience le début du spectacle et des festivités.

Des représentants de bateria de Reims, Lille et d'autres villes françaises, assistent au show, avec d'autant plus de ferveur et de cœur que Sambatuc ne joue pas seul ce soir : deux musiciens et figures emblématiques de la samba carioca de la grande école "Mocidade", Jonas de Oliveira et Tiaozinho da Mocidade, sont venus travailler en France avec Sambatuc et participent avec eux, ce soir, à cette belle soirée.

l'atelier de danse de Samba mené par une danseuse brésilienne professionnelle ouvre le bal et fait bouger, sauter et s'amuser la salle entière.

Puis le moment tant attendu arrive et les musiciens montent sur scène.

Ils entament des morceaux de Pagode (regroupement de musiciens reprenant des airs traditionnels brésiliens) sur lesquels ils nous charment pendant plus d'une demi-heure : c'est festif, chaleureux, convivial... On a vraiment envie de les rejoindre sur scène pour chanter avec eux.

Mais ce n'est pas le moment, la bateria entre en piste : la troupe entière de Sambatuc (percussionnistes et danseuses) menée "tamborim battant" par Jonas de Oliveira enchaîne avec du Samba Enredo (percussions de rue et chant amplifié): un show de batterie, des compositions originales (Exaltação a Sambatuc), des reprises (Yesterday, Escadas da penha), des enredos des années précédentes.

C'est de la folie, je n'en reviens pas : le public enflammé danse, saute et chante au rythme de la musique. La chaleur monte d'un cran avec la prestation des danseuses dans leur costumes d'argent et de lumière ; les performances et l'adresse d'un malabariste brésilien (issu lui aussi de Mocidade) qui jongle avec quatre pandeiros nous laisse tous médusés et sans voix.

Le show Sambatuc se termine au petit matin par un défilé dans la salle du Cabaret Sauvage et boucle de façon magique cette brillante et lumineuse soirée.

A bientôt les Sambatuc... je reviendrai vous voir et vous écouter au printemps prochain. Je vous souhaite un beau séjour au carnaval de Rio de Janeiro où vous allez répéter et jouer avec les plus grandes écoles. Revenez-nous vite avec d'autres morceaux, de nouveaux breaks, et toute cette chaleur et joie de vivre qui vous caractérisent tant et réchauffent nos cœurs et nuits parisiennes.

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